Plusieurs passages express sur Paris, juste le temps de se régaler de quelques adresses et de ramener de la vergeoise blonde introuvable sur Marseille ! Et pourquoi de la vergeoise, simplement pour préparer cookies qui j'en suis certaine seront parfaits...tout simplement. En attendant un petit shoot parisien, ville chérie qui me manque tant.
A peine la valise jetée à l'hôtel je suis tombée sur Factory and Co, nous avions juste envie d'une boisson chaude mais le gérant nous a fait l'article de façon gourmande : cheesecake, cookie, bagel, carrot cake et j'en passe. Ce qui m'a décidé c'est le cachet "100 % fait maison", bien allons-y pour un brownie estampillé fudgy et au beurre salé et un carrot cake. Résultats : délicieux, le brownie était riche, dense fondant et plein d'inclusions de fruits secs caramélisés, le top...j'ai bien cherché une faille, nada, une régalade. Quant au carrot cake, un soupçon d'épices en plus aurait été parfait mais ne pinaillons pas, il était extra. Deux boissons et deux généreuses pâtisseries pour moins de 10 e, une affaire rondement menée.
Dans un tout autre registre j'ai voulu tester Popelini, qui est uniquement dédié aux choux (out macaron, whoopie et autre cupcake SOoooO 2010), manque de pot la boutique était fermée, exceptionnellement naturellement. Bon en même temps il y avait quelques specimens en vitrine et quand j'ai vu la taille des mignons, à peine deux bouchées à 1.90 e j'ai trouvé ça quelque peu abusé...un peu comme la grève des contrôleurs vendredi dernier qui m'a foutu en l'air une partie de mon week-end mais je digresse, je digresse...Petits, excessifs mais quand même super tentants ces petits choux, j'avais déjà topé mes parfums : café, caramel beurre salé et praliné mais bon j'arrête de me faire du mal et je passe à l'adresse suivante. Jacques Genin pour tester son fameux mille-feuille minute : vous commandez l'assemblage se fait dans le laboratoire et pourquoi ? La pâte feuilletée ne supporte pas un contact trop long à la crème, ça la détrempe, il faut donc un montage minute (n'y voyait rien d'obscène, il s'agit de chimie pâtissière). Praliné pour Madame et Vanille pour Monsieur...Cette délectation remonte mais j'y pense souvent, c'est dire. Petite attention avec vos boissons, quelques chocolats du maître.
Et comme on ne se nourrit pas que de glucides un passage chez Boco , moi je rêvais de manger chez Septime mais la grève de vendredi dernier a eu raison de ma résa et c'est la mort dans les papille que j'ai dû me résoudre à l'annuler mais ce n'est que partie remise. Pour revenir à Boco, voici un endroit assez concept qui me tardait de tester tant j'ai lu déloges à son égard. L'idée ? 6 chefs concoctent des petits plats dans des bocaux, un petit panier comme au marché (évidemment c'est bio hin hin), on se sert, on vous réchauffe le bazar et on vous sert à table. Alors les bocaux, on a mangé quoi ? Une blanquette de poulet "comme à la ferme" + un petit québecois au sirop d'érable et poire pour Mr et et un tendron de veau confit chutney de prunes et mousseline de pdt + un cheesecake onctueux et coulis fraise/framboise pour Mme.
Points + : Les plats salés sont bons, surtout le mien avec une mention spéciale pour la cuisson de la viande, elle était fondante, délicieuse ; Le riz accompagnant la blanquette était très parfumé et une cuisson top ; La présentation ludique des plats ; La salle très agréable et un coin épicerie.
Points - : Des portions pour liliputiens non mais les parts devraient être plus généreuses ; Les prix trop élevés, quasi 30e pour deux plats et deux desserts, on a zappé le verre de vin à 4e ; Les desserts un peu trop simples, ils étaient bons mais élementaires et à quasi 4e nous attendions mieux.
Un petit moment sympa mais les prix sont excessifs avec l'impression de financer avant tout un concept qui a dû coûter bonbon au démararrage, ne s'offre pas qui veut Anne-Sophie Pic ou Frédéric Bau. Intermède street art, poésie urbaine que j'aime tant avant de reprendre les agapes. Vous avez vu Faites le mur de Banksy ? Non ? Une oeuvre cinématographique entre le reportage, la fiction et la farce et grand moment qui remue les méninges et pousse à réfléchir sur l'art et les médias.
Paris est truffé de poésie, levez le nez vous serez surpris, amusé et bluffé, moi j'adore ça, définitivement urbaine !
Retour aux pâtisseries, il y en a tant à découvrir mais certaines sont à mon sens incontournables, je pense à Sadaharu Aoki. J'ai testé pas mal de ses créations mais je reviens toujours au Zen : du matcha, du sésame et du cognac. J'ai lu certaines critiques sur l'utilisation massive d'alcool dans le Zen, pour moi c'est ce qui fait la différence, la pâtisserie en devient envoutante, oui il faut vraiment aimer les pâtisseries alcoolisées, c'est mon cas. Pour le reste les vitrines sont raffinées, délicates, le choix est toujours un renoncement, ça tombe bien on y reviendra avec plaisir. Oh je repère aussi la tarte au caramel beurre salé, une petite merveille d'équilibre.
Une dernière adresse : Le Saravana Bhavan, un restaurant indien comme il y en tant à Paris ? Que nenni , c'est une chaîne de restauration indienne arrivée sur Paris en 2010. Il s'agit d'une cuisine exclusivement végetarienne, les ingrédients sont très frais (on peut d'ailleurs aperçevoir la brigade qui s'agite en tout sens pour faire sortir les plats au plus vite). Sur la table on retrouve une cuisine authentique, parfumée et très épicée, prenez un délicieux lassi pour accompagner votre repas, il calmera le feu des plats. Pour la découverte nous avons pris chacun un thali du Nord et du Sud de l'Inde. Je dois avouer que je ne sais pas trop ce que j'ai mangé, le serveur ne parlant pas français j'ai de fait abandonné toute tentative d'explication. Ceci dit tout était bon, certes très relevé mais excellent. Je compte bien y retourner en bonne compagnie !
A très bientôt avec des cookies ou alors un brookie ?